Vous allez trouver ici le cinquième chapitre du cours de biologie des organismes animaux. Semestre 2 de la filière SVTU / SVI / STU.Source : @Biologie Maroc
Sommaire :
Chapitre
5 La feuille
Chapitre 5 La feuille
C'est
le cycle de la photosynthèse dont cde la formation de la sève élaborée, ainsi
que des échanges gazeux avec le milieu extérieur. Ce sont des expansions
latérales de la tige ou des rameaux. Ils sont presque toujours verts.
5.1 Caractères généraux
La
feuille est un organe aplati dont l'une des faces tournées vers l'entre nœud
supérieur, est nommé face supérieur, face ventrale ou, plus souvent, face
adaxiale. La face, tournée vers l'entre nœud sous-jacent est appelée face
inférieure ou dorsale.
La
durée de vie des feuilles est plus courte que celle de la plante qui les porte.
Les plantes vivaces, c'est-à-dire moins de deux ans, se distingues selon que leurs
feuilles ne durent pas plus qu’un été, on parle de plante à feuille caduque et
celle dont les feuilles vivent deux à cinq ans, plante à feuille persistante.
Une
feuille typique est formée de la base foliaire, parfois dilatée en gaines et
pouvant comporter des dépendances, exemple : les stipules et les ligules.
Le
pétiole, qui ressemble à un petit rameau, le limbe, c'est la partie
fonctionnelle de la feuille généralement aplatie.
Chez
les feuilles, les stomates sont répartis de façon variable. Quand les feuilles
sont orientées verticalement, les deux faces reçoivent un éclairement égal et
portent toutes deux des stomates, on dit que ces feuilles sont anphistomatées.
Ces feuilles sont fréquentes chez les monocotylédones et chez l'eucalyptus.
Quand
les feuilles sont orientées horizontalement, les deux faces sont éclairées différemment,
les stomates existent presque exclusivement au niveau de la face inférieur, on
dit que les feuilles sont hypostomatée.
Enfin,
les feuilles flottantes, sur l'eau, les stomates ne sont présents que sur la
face supérieure, les feuilles sont épistomatée. Chez les plantes aquatiques,
quand les feuilles sont complètement immergées, les stomates sont absents.
5.1.1 Type de feuille
a.
Les feuilles simples
Les
feuilles simples sont des feuilles dont le limbe n'est pas subdivisé en
segments indépendants.
On y
trouve les feuilles crénelées, ce sont des feuilles qui possèdent des bords
pourvus de sinuosités ou de dents obtuses.
Les
feuilles dentées ont des bords riches en dents aigues.
Les
feuilles lobées présentes une marge découpée en lobes.
Les
feuilles composées
Ce
sont des feuilles dont la nervure principale ou le pétiole sont ramifiées.
Chaque
ramification se termine par un limbe particulier appelé foliole (petite
feuille). On a donc différents types :
- Les feuilles composées pennées ont des folioles disposées sur le pétiole principal et fixé par une pétiolule. Ces feuilles sont imparipennées, le rachi ou pétiole principale se termine par une foliole ou paripenné. Le rachis se termine par une pointe ou par une vrille. Si le pétiole se ramifie plusieurs fois, les feuilles sont dites dipennées.
- Les feuilles composées palmées possèdent des folioles au nombre de trois, cinq, sept, qui partent d'un même point au sommet du pétiole. Exemple : le marronnier.
- Les feuilles composées pédalées. Le pétiole se ramifie en trois pétiolule dont les deux latéraux se subdivisent à leur tour deux fois. Tous les pétiolules se terminent par du limbe.
Le
polymorphisme foliaire désigne le fait qu'un même individu peut posséder des
feuilles de différentes formes ou de type. Le polymorphisme foliaire est dit
vrai lorsque les diverses feuilles d'un individu adulte ont des formes différentes.
Exemple : les feuilles des rameaux stériles et fertiles du lierre.
On
peut avoir des différences entre des feuilles apparues à différents stades du
développement des plantes. Les toutes premières feuilles d'une plante, les
cotylédons et les feuilles qui lui succède, les feuilles juvéniles, sont
généralement différentes de celles de la plante âgée, exemple : l'érable.
Le
polymorphisme foliaire peut résulter de l'influence du milieu, exemple chez la
renoncule, cette plante aquatique montre des feuilles flottantes à limbe
normal, et des feuilles submergées à limbe découpé en lanières étroites et
inégales.
5.2 La morphologie externe
5.2.1 Les feuilles des dicotylédones
On
observe le limbe et le pétiole, qui permet de rattacher le limbe à la tige, il
s'élargie à la base en formant une gaine qui se fixe plus ou moins complètement
à la tige. Il peut former deux petites lames foliacées à la base, qu'on appelle
stipule.
a.
Le limbe
Il
contient de la chlorophylle, capable d'assure la photosynthèse.
Le
limbe est parcouru par une nervure principale, et des nervures secondaires.
Sur
cette base, on peut distinguer plusieurs types de feuilles :
- La nervation pennée : la nervure principale porte des nervures secondaires
- La nervation palmée : les nervures sont rayonnantes, elles divergent à partir d'un même point.
- La nervation pédalée : le limbe présente trois nervures rayonnantes, les autres nervures sont des ramifications des nervures latérales toujours orienté vers la base feuille
- La nervation parallèle : elle est exceptionnelle chez les dicotylédones.
Le pétiole
Le
pétiole est toujours étroit, cylindre ou décliné légèrement sur sa face
supérieure. Il peut être absent, on parle de feuille sessile.
Le
limbe peut s'insérer directement sur la tige lorsque la gaine est absente,
lorsque le limbe est réduit ou absent, le pétiole s'élargit souvent en une lame
chlorophyllienne, il prend un aspect foliacé et assume les fonctions de
photosynthèse, il est appelé alors phyllode.
5.2.2 Les feuilles des monocotylédones
On
observe deux types de morphologie :
- La feuille de tulipe : le limbe est entier à nervation parallèle, il se fixe directement sur la tige par une gaine
- Le deuxième type est observé chez l'iris, les feuilles sont insérées à l'extrémité du rhizome, elles forment un bouquet dense dressé verticalement au-dessus du sol.
La
feuille est une expansion latérale de la tige, elle est constituée pour une
large part des tissus qui composent la tige. Contrairement à la tige et à la
racine, où la symétrie est axiale, la feuille présente une symétrie bilatérale.
Cette différence se manifeste dès le pétiole.
5.3 La feuille des dicotylédones
Le
limbe de dicotylédones comporte trois tissus :
- L'épiderme : il est formé généralement d'une seule couche, on distingue l'épiderme ventral de la face supérieur de la feuille, cet épiderme présente une paroi périphérique très développée, cuticule, il est habituellement dépourvu de stomates. L'épiderme dorsal de la face inférieur, la cuticule est mince, riche en stomate.
- Le mésophile : c'est le parenchyme de la feuille, c'est un parenchyme chlorophyllien le plus souvent bifacial asymétrique. Il comprend un parenchyme palissadique formé d'une ou plusieurs couches de cellules, les cellules sont riches en chloroplastes, c'est un parenchyme améatique, il est situé sous l'épiderme supérieur entre lequel les cellules sont disposée perpendiculairement. Le parenchyme lacuneux, localisé entre l'épiderme inférieur et le parenchyme palissadique, moins riche en chloroplaste, il présente de grandes lacunes entre les cellules arrondies. Le parenchyme contrôle les échanges gazeux entre la feuille et l'atmosphère. Le mésophile bifacial asymétrique est très largement répandue chez les dicotylédones, il se rencontre au niveau des feuilles étalées horizontalement, cependant, il existe le mésophile homogène et le mésophile hétérogène symétrique. Le mésophile homogène consiste en un parenchyme améatique constitué de cellules toutes identiques. Il est observé chez le pantin et la plupart des feuilles monocotylédones. Il se rencontre dans les feuilles qui reçoivent un éclairement de même intensité sur les deux faces. Le mésophile hétérogène symétrique est beaucoup plus rare, il est caractérisé par une couche médiane parenchyme lacuneux recouvert de part et d'autre part du parenchyme palissadique. Exemple : chez l'eucalyptus. Dans certains cas, le mésophile peut contenir une ou plusieurs couches d'hypoderme, situées sous l'épiderme supérieur, cette couche joue un rôle de protection contre les insolations intenses. Exemple : le bananier, le figuier et le laurier rose. Il peut contenir aussi des formations de soutiens, des amas de sclérenchymes ou de collenchyme et en n des éléments de sécrétions très variés. Les nervures permettent le prolongement dans le limbe des tissus conducteurs. La nervure principale forme une crête sur la face inférieure du limbe, elle forme un large faisceau criblo vasculaire avec un xylème orienté vers la face ventrale et un phloème orienté vers la face dorsale, ces deux structures sont superposées. La nervure principale présente des tissus de soutient, du collenchyme près de l'épiderme, et du sclérenchyme près des vaisseaux. La structure des nervures se simplifie à mesure que les niveaux observés sont éloignés du pétiole. Les nervures de gros calibre peuvent posséder un cambium qui fonctionne temporairement. Le phloème est souvent absent, on observe que des vaisseaux annelés du xylème avec quelques cellules de type parenchyme. On observe un parenchyme homogène peu chlorophyllien, les faisceaux criblo vasculaires sont entourés d'une gaine de cellules lignifiées.
5.4 La feuille des monocotylédones
Ces
feuilles présentes leur propres caractéristiques.
Les
cellules de l'épiderme sont allongées et possèdent des parois rectilignes.
Les
stomates sont répartis de façons égale.
Le
mésophile et homogène à l'exception du lys (184).
Les
nervures présentent les nervures médianes et les nervures marginales, elles
sont parallèles, et reliées entre elles par de fines nervures transversales
185.
Les
cellules de la gaine qui entourent les faisceaux criblo vasculaire présentent
des épaississements importants de la paroi.
5.5 La feuille des gymnospermes
L'épiderme
présente des cellules à paroi épaisse et souvent cutinisé.
L'hypoderme
: couche de cellule se trouvant sous l'épiderme supérieur présente des cellules
à paroi épaisse et lignifié. L'hypoderme est interrompu au niveau des stomates
souvent enfoncés.
Le
mésophile est homogène, des canaux de résines sont souvent présents à sa
périphérie.
Deux
faisceaux criblo vasculaire constitué le système conducteur. Ils sont entourés
d'un tissu de transfusion particulier aux gymnospermes.
Le
tissu de transfusion est constitué de cellules de parenchyme, ils sont à paroi
cellulosique, et les cellules mortes dont les parois lignifiées présentent des
ponctuations aréolées, le rôle de ce tissu est inconnu.
Un
endoderme avec cadre de Gasparri y est également observé.
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